Articles de la salle de presse

L’actuelle pénurie mondiale de micropuces, dont les causes sont variées (COVID-19 et guerre commerciale, notamment), a des répercussions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, y compris dans le secteur automobile et les consommateurs canadiens en sont bien conscients.

En fait, selon une étude en ligne menée en juin 2021 auprès de plus de 500 visiteurs avec intention d’achat automobile sur AutoTrader.ca et AutoHebdo.net, 9 répondants sur 10 ont déclaré être au courant de cette pénurie et 78% ont dit s’attendre à ce que cette situation ait des impacts sur l’industrie et le marché de l’automobile en général.

Parmi les acheteurs automobiles canadiens, les conséquences les plus souvent anticipées sont la réduction de la sélection de véhicules et une hausse des prix. Plus précisément, 84% des répondants disent s’attendre à une réduction de la sélection de véhicules neufs dans la cour des concessionnaires et 71% s’attendent à devoir payer plus. De plus, 65% estiment qu’il y aura moins de possibilités de négocier et 57% s’attendent à une moins grande générosité des rabais et promotions en raison de la réduction de l’offre.

Il est intéressant de noter que les consommateurs anticipent correctement l’effet de la pénurie sur le prix et les inventaires de véhicules d’occasion, la demande de véhicules usagés étant stimulée par la diminution de l’offre de véhicules neufs.

Point particulièrement intéressant et rassurant pour les concessionnaires automobiles: toujours selon cette étude, les Canadiens sont prêts à déployer plus d’efforts pour acheter leur prochain véhicule. Ainsi, près d’un tiers des acheteurs potentiels déclarent être prêts à payer un peu plus pour un véhicule neuf en raison de la pénurie de micropuces.

Plusieurs se disent également disposés à modifier leur stratégie d’achat pour surmonter cette difficulté. Par exemple, 42% des répondants seraient prêts à se déplacer plus loin pour acheter un véhicule et 31% se disent prêts à parcourir plus de 400 kilomètres pour trouver le bon véhicule. En ce qui concerne l’investissement en temps, 35% des acheteurs s’attendent à passer plus de temps sur les places d’affaires en ligne comme AutoHebdo.net et près de la moitié (49%) s’attendent même à consacrer de deux à quatre heures supplémentaires, par semaine, pour pouvoir mieux magasiner et comparer les offres en ligne.

Cette baisse de l’offre de véhicules neufs incite 27% des acheteurs de véhicules neufs à considérer l’achat d’un véhicule usagé et 20% considéreraient changer de marque ou de modèle.

Finalement, lorsqu’on leur a demandé ce qui aiderait à améliorer leur expérience d’achat automobile en cette période de pénurie de micropuces, près de la moitié (49%) des répondants affirment que l’accès à des outils de comparaison de modèles et de prix les aiderait à effectuer un meilleur choix.

La réception d’informations à jour à propos de la pénurie de micropuces et son impact sur le marché automobile a été citée par 22% des répondants comme étant bénéfique à l’expérience d’achat automobile.

En conclusion, on peut affirmer que cette récente étude de consommation démontre que les acheteurs automobiles canadiens sont au courant des défis posés par la pénurie de micropuces et qu’ils sont prêts à ajuster leurs comportements d’achat en conséquence. En sachant cela, les marchands et concessionnaires automobiles auraient avantage à affiner leurs stratégies de marketing et de service à la clientèle pour fournir à leurs acheteurs potentiels l’information et les outils qu’ils rechercheront lors de leur prochain parcours d’achat.