Articles de la salle de presse

Les intentions d’achat automobile constituent l’un des indicateurs avancés les plus fiables en matière de ventes et permettent aux détaillants automobiles de s’y préparer efficacement, que ce soit en ajustant la composition de leur inventaire ou en adoptant une stratégie de vente alignée avec les préoccupations actuelles de leur marché-cible. L’objectif reste le même: adapter son offre et son approche aux préférences de sa clientèle afin d’assurer son succès.

L’analyse des résultats de notre plus récente étude sur les intentions d’achats automobiles, réalisée à la mi-février, s’avère être un véritable baume pour plusieurs marchands et concessionnaires, après le léger déclin enregistré au dernier trimestre de 2024 qui en avait inquiété plus d’un. Ainsi, notre étude montre qu’en ce début de 2025, les intentions d’achat connaissent un intéressant rebond, ramenant les indicateurs aux niveaux observés au début de 2024, avec un retour en force particulièrement marqué sur le segment des véhicules neufs.

Sur un horizon annuel, le moral des consommateurs canadiens demeure robuste depuis le second trimestre 2024, avec un acheteur automobile sur deux estimant qu’il s’agit d’un moment propice à un achat important. Cette stabilité laisse à penser que les consommateurs sont résilients, malgré l’incertitude économique et d’autres sources d’instabilité. De même, cette constance quant aux achats importants, dont fait bien entendu partie l’achat d’un véhicule, confirme l’optimisme général des consommateurs, servant de moteur essentiel pour soutenir la demande sur le marché automobile canadien.

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Concernant la confiance dans l’économie actuelle et dans leurs finances personnelles, notre étude observe également une stabilité sur les trois derniers mois. Toutefois, sur un horizon de six mois, nous enregistrons de timides reculs tant du côté de l’optimisme économique que des perspectives financières personnelles, ce qui laisse poindre certaines préoccupations concernant l’état de l’économie, dont font certainement partie l’incertitude tarifaire et les prochaines élections fédérales canadiennes.

Les récentes tensions commerciales entre le Canada et les États-Unis se répercutent également sur l’industrie automobile, avec deux acheteurs potentiels sur trois indiquant que leurs considérations d’achat sont influencées par la menace tarifaire. Cette influence se traduit par une réduction du budget d’achat (30%), une préférence pour les véhicules d’origine canadienne (30%) ou par un allongement du processus d’achat afin de trouver le meilleur prix (29%). Il est intéressant de noter la montée d’une préférence pour les véhicules fabriqués au Canada, reflétant ainsi un nationalisme économique accru, une réaction logique dans un contexte commercial en proie à l’incertitude en Amérique du Nord.

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Internet demeure la principale référence dans le processus d’achat, puisque 81% des répondants se fient à l’information numérique lors d’une ou plusieurs étapes de leur démarche. Pour les acheteurs d’occasion, les places d’affaires automobiles en ligne constituent la source d’information privilégiée, avec 55% de ceux-ci consultant des petites annonces, suivis par les sites Web des marchands d’occasion (39%) et environ un éventuel acheteur sur deux fait la tournée des salles de montre. La tendance est similaire pour le neuf: 51% des répondants visitent les sites Web des constructeurs, 41% ceux des concessionnaires et 39% consultent les petites annonces sur ces plateformes. Notons qu’une hausse de quatre points a été enregistrée pour la citation des places d’affaires en ligne, principales ressources consultées tant pour les acheteurs de véhicules neufs que d’occasion.Cette stabilité parmi les sources consultées soulève l’importance d’adopter une stratégie de mise en marché multicanal, tant pour les constructeurs automobiles que pour leurs concessionnaires, afin de répondre aux besoins de tous les segments de consommateurs.

L’intérêt pour l’achat d’un véhicule en ligne, en partie ou en totalité, semble pour le moment se stabiliser, comme en font foi les résultats pour divers intervalles de temps. Ainsi, 60% des répondants se disent prêts à finaliser entièrement leur achat en ligne, tandis que 87% apprécient réaliser au moins une étape de leur parcours sur le Web.

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Comme depuis toujours, les acheteurs de neuf restent les plus actifs en ligne, 66% manifestant un vif intérêt pour un achat intégralement en ligne contre 52% pour les véhicules d’occasion. Dans la même lignée, 88% des acheteurs de véhicules neufs souhaitent accéder à des ressources utiles d’aide à l’achat en ligne, un résultat un brin supérieur par rapport aux 85% enregistrés du côté des acheteurs d’occasion. Parmi tous les acheteurs d’automobiles intéressés à compléter en ligne certaines étapes de leur parcours d’achat, 96% comparent les modèles, 91% vérifient la disponibilité des véhicules, 85 % s’informent sur les délais de livraison, 83% évaluent la valeur de reprise de leur véhicule actuel par le détaillant, et 82% souhaitent en savoir plus sur les options de financement.

Les solides intentions d’achat exprimées par les consommateurs canadiens en ce début d’année témoignent à nouveau de leur résilience face à l’incertitude qui imprègne présentement les mondes économiques et politiques. Comme dans tout autre secteur visant le succès à long terme, l’industrie canadienne de la vente au détail automobile doit continuer à s’adapter aux préférences de ses acheteurs. Cela implique de privilégier une stratégie de marketing numérique, tant les consommateurs adoptent ces outils tout au long de leur parcours d’achat.

La poire reste coupée en deux du côté du financement

Les résultats restent aussi au beau fixe côté financement par rapport à notre précédent rapport, alors que 46% des acheteurs de véhicules d’occasion et 54% des acheteurs de véhicules neufs prévoient financer leur achat. La répartition entre les financements externes (proposés par marchands/concessionnaires) et ceux d’institutions financières reste quasiment équilibrée : un acheteur de véhicule neuf sur deux opte pour le financement du concessionnaire, tandis que 52% des acheteurs d’occasion privilégient un prêt auprès d’une institution financière.

Principaux points à retenir:

  • Les intentions d’achat automobile se renforcent en ce début d’année 2025, après avoir légèrement reculé au dernier trimestre de 2024
  • Malgré une perception relativement stable de leur propre situation financière actuelle, les consommateurs envisagent les six prochains mois avec une certaine appréhension, ce qui au final se traduit par un léger recul du niveau de confiance global
  • Les places d’affaires automobiles en ligne demeurent la principale source de référence des acheteurs potentiels de véhicules d’occasion (55%)
  • Les préférences en matière de financement pour l’achat d’un véhicule demeurent inchangées, à égalité entre les prêts auto offerts par les marchands et concessionnaires et ceux d’institutions financières
  • Les options d’achat en ligne continuent de susciter un vif intérêt: 60% des consommateurs canadiens se disent ouverts à effectuer l’ensemble de la transaction en ligne et 87% expriment leur envie de réaliser certaines étapes du processus d’achat automobile en ligne

Source: Étude de recherche sur les perceptions et les intentions des acheteurs de voitures, DIG Insights, février 2025, (n=303).

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Infographie: Perceptions et intentions des magasineurs automobiles

Téléchargez ci-dessous ces plus récentes infographie sur les perceptions et intentions des acheteurs automobiles.