Dans le neuf comme dans l’occasion, le marché canadien de l’automobile a bien démarré l’année 2025, les ventes de mars ayant été propulsées par la réaction des consommateurs à l’annonce des droits de douane. Si les niveaux d’inventaire du côté du neuf sont en grande partie revenus à ceux d’avant la pandémie, l’incertitude persistante entourant les droits de douane rend difficile toute prévision à long terme. Les scénarios possibles vont d’une stagnation des ventes à une baisse de 25% cette année.

La demande de véhicules d’occasion reste forte, en partie parce que certains acheteurs délaissent le neuf et que d’autres s’empressent d’acheter avant la hausse de prix. Toutefois, les niveaux d’inventaire restent bas, une situation qui devrait perdurer jusqu’en 2027 et contribuer à maintenir les prix assez haut.

Si l’on compare aux pics de la pandémie, l’accessibilité est tout de même meilleure. Il faut maintenant moins de semaines de salaire (moyen) pour pouvoir acheter, même s’il en faut toujours plus qu’avant la pandémie. Dans l’ensemble, l’avenir est incertain et dépendra de l’évolution des droits de douane, mais la tendance laisse entrevoir un certain optimisme tant pour le consommateur que pour l’industrie.

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