Articles de la salle de presse

Depuis la dernière mise au point COVID-19 en première moitié d’année, de nombreuses restrictions imposées par les gouvernements locaux et provinciaux partout au pays ont été levées, la vaccination a véritablement pris son envol et des traitements plus efficaces ont été mis au point, ce qui a permis un certain retour au mode de vie d’avant la pandémie. Grâce à ces améliorations, on ne devrait pas se surprendre que la pandémie ne soit plus aussi perturbatrice sur les chaînes d’approvisionnement des produits de consommation et notamment sur les intentions d’achat de véhicules.

En octobre 2021, nous nous sommes tournés vers les consommateurs canadiens avec intention d’achat automobile pour étudier l’évolution de leurs comportements d’achat en cours d’année. Comme c’était le cas lors du coup de sonde précédent, 18% des consommateurs ont l’intention d’acheter un véhicule au cours des six prochains mois. Au début de la pandémie, 72% des clients déclaraient qu’il leur faudrait davantage de temps pour acheter un véhicule, alors qu’aujourd’hui, ce nombre a considérablement chuté, à 36%. À l’occasion de cette dernière vague de sondages sur la consommation, 61% déclarent que le coronavirus ne retardera pas l’achat de leur prochain véhicule.

Lorsque nous interrogeons les acheteurs de véhicules d’occasion sur les sources d’information qu’ils consultent pour magasiner leur prochain véhicule, on constate une stabilité avec les vagues de sondage précédentes. Les places d’affaires automobiles en ligne demeurent la principale source d’information (59%), 38% pour les sites Web des concessionnaires et 34% visitent les sites Web des constructeurs. Parmi les consommateurs qui sont prêts à acheter, 21% disent vouloir passer à un meilleur véhicule, 20% indiquent que leur véhicule actuel est trop vieux et 5% veulent passer à un véhicule plus grand.

La tendance à retarder l’achat d’un véhicule en raison du coronavirus continue d’aller dans le bon sens. Parmi les répondants à la plus récente vague de questions, seulement 35% déclarent envisager de retarder leur achat, soit une diminution de 33 points par rapport à nos sondages du début de la pandémie. Nous constatons aussi une tendance à la baisse chez les acheteurs qui se sont dits inquiets de ne pouvoir se payer un nouveau véhicule en raison du coronavirus. Dans le sondage que nous avions réalisé plus tôt cette année, 37% doutaient de leur capacité d’acheter, alors que ce chiffre est maintenant à 31%.

Si on se fie à cette tendance, il n’est pas surprenant de voir 55% des répondants percevoir une amélioration de la situation en ce qui concerne la COVID-19, tandis que 15% voient la situation s’aggraver encore un peu et seulement 6% estiment qu’elle s’aggrave beaucoup; au début de la pandémie, 78% estimaient que la situation empirait. Un nombre croissant de consommateurs – 24% – se disent moins préoccupés par la COVID-19; au début de la pandémie, ce chiffre était à 6%. De même, le nombre de répondants qui se disent très préoccupés a diminué de moitié depuis mars 2020.

Interrogés sur leur situation financière, près de la moitié des répondants déclarent qu’ils ont fait des économies au cours de la pandémie (48%). C’est donc maintenant 63% des consommateurs qui prévoient utiliser ces économies supplémentaires pour s’acheter un véhicule. Dans le groupe qui prévoit s’acheter un véhicule avec leurs économies, 42% n’avaient aucune intention d’acheter avant la pandémie, mais sont maintenant en mesure de le faire grâce à leurs économies. Encore plus prometteur: 34% des répondants qui prévoient mettre leurs économies sur un véhicule pensent s’acheter un véhicule plus cher en raison des économies supplémentaires réalisées durant la pandémie.

L’année tire à sa fin, mais si on tient compte de ces résultats, il semble bien que les acheteurs d’automobiles seront au rendez-vous en cette nouvelle année. On a enregistré un niveau d’activité constant de la part des consommateurs sur AutoHebdo.net tout au long de 2021, ce qui laisse présager une abondance d’acheteurs sur le marché automobile et donc, de nombreuses occasions à saisir pour nos commerçants-partenaires d’un océan à l’autre.