Articles de la salle de presse

Au début de la pandémie, l’incertitude entourant à peu près tous les aspects de la vente automobile était à son maximum. Quand nous avons lancé cette étude pour découvrir l’humeur des consommateurs en matière d’achat de véhicules durant la COVID-19, nous n’étions pas certains de ce que nous allions découvrir. À la suite de nombreuses vagues de sondages auprès des consommateurs, un élément est ressorti: les intentions d’achat des consommateurs canadiens de véhicules neufs et d’occasion demeurent bien définies et stables.

En comparant les résultats de notre sondage précédent, mené en janvier dernier, à ceux du sondage de mars, les intentions d’achat de véhicules au cours des six prochains mois restent stables à 17%.  La tendance semble aussi aller dans la bonne direction en ce qui concerne la durée du parcours d’achat. Au début de la pandémie, nous constations que 72% des acheteurs estimaient qu’il leur faudrait plus de temps que d’habitude pour acheter un véhicule, alors que nous pouvons maintenant constater une baisse importante de cette cohorte, avec seulement 38% qui envisagent maintenant de repousser le moment d’acheter un véhicule.

Si on regarde du côté des déclencheurs poussant à l’achat d’un véhicule, ceux-ci enregistrent peu de changement. Le plus grand groupe de répondants, 27% plus précisément, affirme que leur véhicule actuel vieillit, tandis que 18% désirent passer à un modèle plus récent et 9% ont besoin d’un véhicule plus grand. Les sources d’information les plus courantes des acheteurs de véhicules demeurent inchangées, mais on constate une légère hausse de l’utilisation des places d’affaires en ligne et des sites Web des commerçants automobiles. Notre sondage révèle que 62% des consommateurs utilisent les places d’affaires en ligne, 39% visitent les sites Web des commerçants et 33% visitent les sites Web des constructeurs durant leur parcours d’achat.

Les considérations relatives à la détérioration ou à l’amélioration de la situation en raison de la COVID-19 sont elles aussi en baisse. Parmi les répondants, 41% déclarent être très préoccupés par la COVID, ce qui est une diminution considérable par rapport au 66% enregistré au début de la pandémie. Nous constatons aussi une baisse des inquiétudes des consommateurs en ce qui concerne leurs finances personnelles. Au début de la COVID, 75% des répondants se disaient nerveux quant à l’effet de la pandémie sur leur budget, tandis que dans les sondages les plus récents, ce nombre est descendu à 49%. De plus, au début de la pandémie, 68% des répondants disaient vouloir retarder l’achat d’un véhicule, alors qu’aujourd’hui, ce chiffre est passé à 36% seulement, une diminution de presque la moitié. Enfin, le nombre de répondants qui ne se sentaient pas capables de se permettre un véhicule en raison de la COVID a diminué, passant de 56% en mars 2020 à 37% en mars 2021.

D’après les résultats de notre plus récent sondage, on peut affirmer que le niveau d’incertitude et d’appréhension rapporté par les acheteurs de véhicules il y a un an semble suivre une tangente positive. Nous avons bon espoir que les résultats de nos plus récents sondages auprès des consommateurs, combinés à la croissance à deux chiffres de nos principaux indicateurs de trafic et de niveau d’intérêt au pays sur AutoHebdo.net, se traduiront par une nouvelle augmentation de la demande des acheteurs de véhicules neufs et d’occasion pour nos commerçants-partenaires, dans ce qui s’annonce être un autre excellent été.

COVID-19 Pulse - Mars 2021